Matsuri Ayako - bientôt fichée
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Matsuri Ayako - bientôt fichée

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Matsuri Akiko

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Matsuri Akiko
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Jeu 3 Aoû - 1:48
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Matsuri Ayako


29 y.o. & ♀HumaineLysProfesseure de biologie



     Ayako se distingue très rapidement de la masse par ses cheveux pourpres aux reflets flamboyants, une allure digne, et de petites lunettes ovales encadrant ses petits yeux couleur grenat. Malgré  les éclairs incandescents de ses yeux et sa flamboyante chevelure,  elle possède un petit visage fin, presque poupin. Ses
traits réguliers et doux restent pourtant souvent figés, comme un masque de marbre au milieu duquel scintilleraient deux rubis.

    Sa stature n'est pas très impressionnante, elle mesure tout juste 1m57. Elle est même plutôt frêle avec ses 42 kilos répartis tout en finesse. Cependant il y a quelque chose en elle, quelque chose dans sa façon d'être, dans son regard, qui retiendra tout de suite l'attention. Elle ressemblerait presque à une statue d'une grande monarque, dont on a voulu figer à la fois la délicatesse du visage,  le petit nez, la bouche fine avec ses délicates lèvres corail, mais aussi le farouche regard  iridescent qui l'animera toujours. De son propre aveu, elle ne se maquille que très rarement et de façon légère, cependant pour les jours de cours, elle s'impose un rituel matinal afi de toujours avoir le teint frais et éveillé.

     Sa démarche est pourtant tout l'opposé d'une statue : perpétuellement en mouvement, sa fine silhouette virevolte allègrement au gré de ses déplacements, faisant parfois voleter les bords de sa jupe lorsqu'elle ne porte ni un pantalon ni un tailleur serré. Elle est souvent vêtue de vêtements assez masculins, ou tout du moins assez stricts, dans des tons le plus souvent pastel ou noirs.  Ils lui procurent une allure plutôt sérieuse, et pourtant si on y regarde de plus près, le repassage n'est pas toujours au niveau militaire auquel on s'attendrait pour ce genre de vêtements. Sans être particulièrement gracieuse ou énergique dans ses mouvements, Ayako se déplace constamment de façon fluide  dès qu'elle est debout. Elle a d'ailleurs du mal à rester assise longtemps sans rien faire, s'occupant rapidement par des petits tics bien connus des étudiants.

       Pour les personnes qui auraient l'occasion de la croiser en dehors  de son rôle de professeure, le changement est si radical que beaucoup auraient du mal à la reconnaître : vêtements lâches et souvent froissés, apparence négligée, teint à faire pâlir un mort-vivant, air désabusé...le choc est rude pour certains qui auraient l'idée de lui rendre une petite visite matinale un jour de week-end...mais Ayako ne reçoit dans ces heure et en cette tenue que ceux qu'elle considère comme amis proches, ce qui se résume à un nombre assez faible ayant depuis appris à la connaître et l'accepter. Le choc serait sans doute bien plus violent si quelqu'un la reconnaissait en soirée : les tenues plus sexy et élégantes comme des robes portant des couleurs écarlates et son attitude totalement décontractée seraient tellement différentes de la Ayako que tous connaissent qu'on ne la reconnaîtrait probablement pas...et c'est tant mieux pour elle.

Le soir lorsque la nuit tombe, son apparence d'Oni reprend le dessus, et ses cheveux qui attiraient déjà l'attention par leur couleur qui aurait encore pu passer pour une coloration prennent une teinte vermillon surnaturelle.  Ils semblent alors être animés d'une lueur naturelle qui devient impossible à cacher -surtout en pleine nuit- tout comme ses yeux qui prennent alors des reflets cuivrés. Mais Ayako ne cherche absolument pas à cacher ses attributs d'Oni, quelle que puisse être la réaction des personnes en face d'elle. Et pourtant, ce ne sont ni ses cheveux ni ses yeux qui impressionnent le plus ceux qui la croisent sous sa forme d'Oni. Ce sont plutôt ses cornes, longues de 19 centimètres, d'une couleur ambrée aux reflets luisants, et recourbées à leur bout, qui impressionnent même jusqu'à certains Onis tant elles sont le symbole de la puissance bestiale des Onis.

"Si vous croyez tout ce qu'il y a dans les livres, vous serez toujours plus bête que ceux qui les ont écrits"

       Ayako semble au premier abord aussi stoïque et imperturbable qu'un roc, arborant la plupart du temps un visage impassible, neutre et "strictement professionnel", comme le disent ceux qui l'ont aperçue donner cours en passant devant sa salle. Certains auraient pu la qualifier de sérieuse, calme, imperturbable, ou encore élégante, belle, et distinguée. D'autres en revanche l'auraient sans doute trouvée hautaine, coincée, distante, et même snob avec une telle attitude.  Cependant, il ne s'agit que d'un masque qu'elle se forge elle-même,  par pure conscience professionnelle japonaise. Ses principes lui dictent de toujours essayer d'afficher une image sérieuse, qu'elle s'obstine à conserver.

      Se fier à ce masque serait une grave erreur, que plusieurs infortunés élèves ont eu le malheur de commettre en voulant tester sa patience : elle n'en a pas. La professeure à l'allure pourtant si sérieuse  a un caractère aussi brûlant que la lave d'un volcan, non pas qu'elle soit réellement invivable, mais elle se retient difficilement d'exprimer ses émotions ; surtout quand elles sont négatives, ou qu'elles concernent son métier qui est aussi sa grande passion. Un pauvre élève qui avait osé dire que les insectes étaient des vertébrés en avait d'ailleurs fait les frais, déclenchant instantanément une tempête verbale dont il était la cible, laissant toute la classe bouche bée. Heureusement pour Ayako, elle peut également se calmer presque aussi rapidement qu'elle n'était sortie de ses gonds, une fois la première éruption passée. Même si son comportement a tendance à faire rapidement parler d'elle entre les élèves après qu'elle se soit emportée, il faut reconnaître qu'il lui permet également de s'attirer immédiatement silence et respect de la part de la quasi-totalité de la classe pendant une année entière. De façon générale, on retient rapidement sa franchise, son impulsivité, mais aussi les sujets sensibles et donc dangereux dès qu'on commence à la fréquenter plus régulièrement.

      De façon surprenante, Ayako peut également se montrer très douce et compréhensive. Il y a encore en elle une jeune femme au coeur aussi pur que l'eau de source désirant avant tout aider tout ceux qu'elle peut, que ce soient des élèves en difficulté scolaire ou bien des connaissances pour lesquelles  la vie a pris un mauvais tournant... Hélas elle a beaucoup de difficultés à exprimer cette facette de sa personnalité d'elle-même, et les autres personnes ne s'imaginant généralement pas la solliciter non plus, peu de personnes sont conscientes de sa profonde gentillesse dissimulée sous un torrent ardent. En effet lorsqu'elle enseigne, la plupart des personnes la voient surtout comme une enseignante stricte, ou pire pointilleuse et irascible. Ses collègues de travail qui la connaissent un peu auront pu remarquer qu'il s'agissait surtout d'une carapace, cependant Ayako n'abordant jamais le sujet elle-même autour d'une discussion banale près de la machine à café, le constat s'arrête souvent là. Étant de façon surprenante d'une nature un peu réservée, pas très sociale, et manquant cruellement d'empathie, elle n'y penserait même pas. Cependant une fois au courant de problèmes dans son entourage, elle s'acharnera corps et âme à aider ses proches jusqu'à ce que tout soit réglé.

      Un dernier aspect de sa personnalité se dévoile lorsqu'elle est libérée de toute contrainte professionnelle ou sociale, ou du moins est bien trop motivée pour s'en soucier. En effet, Ayako veut pouvoir vivre ses envies libre comme l'air, suivant ses passions jusqu'au bout comme un seul souffle.  Que ce soit pour une découverte particulièrement intéressante, ou chose plus surprenante s'amuser en soirée, elle peut devenir une véritable tornade qui entraîne toutes les personnes présentes avec elle. Peut être est-ce aussi pour se libérer après s'être forcée à porter un masque impassible pendant son temps de cours, mais on pourrait réellement croire qu'il s'agit d'une autre personne lorsqu'elle se trouve dans cet état, et c'est d'ailleurs ce qu'elle prétendra à quiconque aurait cru la reconnaître pour préserver sa double vie. Si elle peut encore accepter de se montrer passionnée par son métier, ou encore sa curiosité irrésistible pour certains sujets, dévoiler son penchant pour les fêtes bien arrosées ou des détails bien plus intimes est quelque chose qu'elle tient à garder loin du lycée par tous les moyens !
Titre

       Il était une fois, dans un endroit isolé de toute civilisation au beau milieu des montagnes japonaises, un couple de jeunes amants qui vivaient heureux et voulaient avoir de nombreux enfants. Seulement dans ces montagnes pourtant idylliques, ils ne pourraient jamais vivre une vie de prince et de princesse. Tout simplement parce que dans le conte de fées, ils étaient les méchants ogre et ogresse, des Oni tout ce qu'il y avait de plus détestables pour n'importe quel humain normal. Et ils le leur rendaient bien : ils haïssaient quotidiennement les humains à cause desquels ils devaient vivre ainsi reclus, mais chacun des deux camps sachant qu'il ne pourrait vaincre l'autre sur son propre terrain, ils s'évitaient mutuellement autant que possible.

       C'est donc dans un petit domaine isolé que Ayako vit le jour, destinée dès la naissance à vivre recluse des humains. Dès qu'elle fut en âge de marcher, elle causa bien des soucis à ses parents : elle voulait découvrir tous les endroits où ses petites jambes potelées pourraient l'amener. Insouciante du danger, elle marchait, grimpait, rampait, se cognait, et tombait dans les endroits les plus improbables qui soient : dans les terriers sur les rochers, dans l'âtre, la fosse septique, le toit... ses parents ne savaient même pas comment elle faisait pour se retrouver dans tous ces endroits mais décidèrent rapidement de garder en permanence un oeil sur elle avant qu'elle "n'explore" sous la roue d'un petit moulin qu'ils possédaient. Et même si cela lui sauva sans doute la vie à de nombreuses reprises, c'est ainsi qu'Ayako commença à enfreindre ses premières règles. Et cette tendance n'alla qu'en s'aggravant au fil des années.

       Ayako se découvrit de véritables talents d'exploratrice, repoussant toujours plus loin sa connaissance de la vallée qui les entourait, et de tous les endroits que l'on ne l'aurait sans doute jamais laissée explorer si on l'avait su. Elle était à al fois une source de fierté, de frustration, et d'appréhension pour ses parents. A dix ans, elle connaissait déjà la plupart des chemins, plantes et animaux qui les entouraient, mais refusait catégoriquement de rentrer à une heure fixe quand elle partait à l'aventure. Elle revenait parfois couverte de bleus et d'égratignures, une fois même avec une balafre sur le flanc ressemblant dangereusement à un large coup de griffes, mais avait systématiquement de nouvelles découvertes à faire partager à ses parents : un endroit où chasser, cueillir des plantes, une technique de camouflage ou même de petits animaux qu'elle ramenait pour les élever. Ses parents avaient essayé de hausser le ton avec elle, mais elle se montrait encore plus têtue que son père, pouvait sauter un repas ou se nourrir dans un de ses coins de baies secrets, et ne cédait que ponctuellement à la menace avant de recommencer. Ses parents ne pouvaient se résoudre à la faire vivre dans un cachot ou sous la menace perpétuelle tout de même...

       C'est à l'adolescence que les choses se compliquèrent davantage. Sachant que leur fille serait bientôt assez téméraire et débrouillarde pour se lancer dans une excursion de plusieurs jours, les parents d'Ayako avaient tenté de lui faire  peur en lui racontant les pires histoires d'humains qu'ils connaissaient pour la persuader de ne pas s'aventurer trop loin. Ce fut sans doute leur pire erreur pour l'éducation qu'ils voulaient donner à leur fille. Bien loin d'être convaincue, Ayako devint au contraire obsédée par l'idée de rencontrer ces fameux humains pour vérifier si tout ce qu'elle entendait sur eux étaient vrais. Elle les voyait un peu comme des loups assoiffés de sang, plus faibles que les Oni mais bien plus redoutables en meute et dotés d'une furieuse envie de les exterminer. Cependant elle avait déjà fréquenté à de multiples reprises une meute de loups qui rôdait parfois sur les crêtes de la vallée, à l'insu de ses parents bien entendu. Même si cela lui avait déjà coûté une belle balafre ainsi qu'un des plus beaux savons de sa vie quand elle avait tenté de l'expliquer par son envie de jouer avec un petit louveteau abandonné. Elle savait que seule contre une meute d'humains, elle n'avait aucune chance, et que contrairement aux loups, il serait plus difficile de ruser avec eux car leur intelligence était encore bien plus redoutable.

       Mais Ayako avait plus d'une ruse dans son sac : ayant entendu presque par inadvertance son père mentionner que les Oni avaient pu duper les humains en se faisant passer pour eux en journée, elle décida de faire de même... Un beau matin, le soleil était à peine levé qu'elle s'était déjà faufilée dans la forêt et dépassait déjà la fameuse crête interdite. Elle savait qu'il y avait parfois des humains qui venaient non loin de là, et elle se posta à un endroit où elle pourrait les voir venir sans être vue. Elle vit deux humains s'approcher, et après un petit moment, seul le plus petit des deux était resté près de sa position. Elle attendit encore un peu, puis  s'avança à sa rencontre. Elle n'eut même pas besoin de feindre l'air surpris quand elle tomba nez-à-nez avec lui : c'était un enfant, qui devait avoir tout au plus 5 ou 6 ans et pleurait à chaudes larmes. Elle ne sut pas comment réagir non plus quand, la prenant totalement par surprise, le petit être se rua sur elle et l'entoura de ses bras, la serrant de sa faible force d'humain. Cherchait-il vraiment à la capturer comme cela ? Elle ne se laisserait pas capturer par un piège aussi grossier tout de même ! Cependant, elle réalisa bien vite qu'elle se trompait lourdement : de toute évidence, ce petit humain était réellement terrifié, l'autre ne reviendrait pas, et comble de l'ironie, elle était devenue sa seule source d'espoir et de réconfort... La jeune Oni ne savait pas vraiment comment réagir à un revirement de situation aussi inattendu, mais finit par accepter doucement le contact de ce petit d'une race ennemie contre son corps.

       C'est ainsi qu'Ayako commença à s'occuper en secret de cet enfant dont ni Onis ni humains ne semblaient vouloir en ce bas monde. Elles apprirent toutes deux beaucoup l'une de l'autre : Ayako découvrit les humains sous un nouveau jour empli de tendresse et d'affection, pendant que son nouveau compagnon découvrait une mystérieuse alliée providentielle qui lui apportait en plus de sa compagnie une aide précieuse pour se nourrir et dormir au chaud dans ces bois. Un jour, Ayako oublia de rentrer avant le coucher du soleil, et révéla accidentellement sa véritable apparence à son protégé. Bien que surpris et craintif au début, il accepta cette nouvelle avec le sourire, et leur amitié déjà solide ne fut que renforcée, comme un pacte qu'ils auraient passés tous les deux. Et même les réprimandes sévères les plus sévères ses parents ne purent plus jamais entamer la détermination d'Ayako, même lorsque son secret fut finalement découvert.

       Ce jour là, elle n'avait jamais vu son père aussi en colère, il semblait pouvoir détruire une forêt entière de ses mains si on lui en laissait l'occasion. Cependant sa colère n'était rien en comparaison de sa mère, qu'Ayako n'avait jamais vue  ainsi. Ses yeux étaient comme deux immenses lances brûlantes qui transperçaient Ayako, la clouant littéralement sur place rien qu'en la regardant. Elle n'avait que 15 ans, mais elle tint bon, réprimant ses larmes pour ne pas montrer sa faiblesse alors qu'elle fuyait avec la personne qu'elle voulait sauver de l'ire démesurée de ses propres géniteurs. Elle ne devait pas céder, ou alors tout s'écroulerait. Elle devait tenir. Pour elle-même, pour les humains, pour prouver à tous que vivre ensemble était possible. Elle ne ferait plus jamais demi-tour. Elle s'aventura jusque dans des terres encore inexplorées, bien loin de son désormais ancien foyer. Elle se rapprocha d'un village humain lointain, et finit par se résoudre à abandonner l'être qu'elle avait sauvé : elle espérait qu'il serait accepté, ou dans le pire des cas serait assez indépendant pour survivre par lui même avec eux, mais sa place était ici, et non la sienne. Pour éviter des adieux déchirants qui risquaient de briser la détermination qu'elle avait su garder de justesse jusqu'ici, elle partit au crépuscule pendant son sommeil, ne laissant pour seul souvenir d'elle qu'une tresse de houx qu'elle lui avait appris à fabriquer la veille. Désormais, elle devait trouver sa propre place dans ce vaste monde dominé par les humains.

       D'errances en campements temporaires, elle voulut s'instruire pour satisfaire la curiosité insatiable qui la guidait au quotidien et l'empêchait de regarder vers le passé, cependant elle se rendit rapidement compte qu'il serait impossible de profiter de l'enseignement des humains. Heureusement, elle finit par apprendre l'existence d'une école qui pourrait l'accueillir au détour d'une rencontre fortuite avec un de ses pairs, et finit enfin son errance dans le village de Himawari. Ses débuts furent difficiles, car elle manquait cruellement de bases, notamment en histoire-géographie qui se révéla être sa véritable bête noire, et elle n'était pas très sociable avec les autres élèves, qu'ils soient humains ou Oni. Aucun d'entre eux ne pourrait remplacer ce qu'elle avait perdu, surtout quand ils se croyaient supérieurs à cette petite nouvelle issue de nulle part alors que peu d'entre eux devaient avoir accompli ne serait-ce que le quart des épreuves qu'elle avait traversées. Et mentalement, Ayako était forte, un vrai roc de volonté, inébranlable et impossible à stopper, c'est d'ailleurs à force d'acharnement elle finit par décrocher son bac avec deux ans de retard.

       A bientôt 20 ans à cause de son retard, Ayako voulut s'accorder un répit bien mérité, et décida de partir en voyage. Elle en rêvait depuis qu'elle s'était isolée dans ce petit campus, et maintenant qu'elle avait enfin décroché le diplôme tant attendu, elle ne pouvait plus attendre. Obtenir l'autorisation de quitter Himawari ne fut pas chose aisée, mais très probablement aidée par sa nature d'Oni ainsi que par quelques uns de ses professeurs qui avaient placé toute leur confiance en elle, elle finit par obtenir le sésame tant attendu, malgré quelques conditions qu'elle devrait se forcer à respecter. Premièrement, son voyage ne devrait durer que 6 mois au bout desquels elle devrait impérativement rentrer à Himawari, deuxièmement elle ne devrait pas révéler quoi que ce soit à propos de Himawari ou des Oni, et dernièrement son professeur lui avait demandé des photos et nouvelles régulièrement, un "cahier de vacances" disait-il. Par principe, Ayako n'aimait pas beaucoup les règles, mais elle avait déjà dû apprendre à s'y conformer pour avoir son bac à Himawari...et aucune de ces règles n'était trop contraignante, sans compter qu'elle pourrait utiliser son tout nouveau téléphone portable reçu pour son bac ! Tout cela était bien mieux que ce qu'elle pouvait espérer, alors elle s'en contenta sans broncher. Elle profita de son voyage pour explorer les alentours de Kyoto. La ville en elle-même l'attirait beaucoup, mais elle s'en tint prudemment à l'écart à l'exception d'un fameux Matsuri, pour lequel elle fit une rapide incursion. En revanche, la plupart des régions alentour incluant le mont Hiei, le lac Biwa et les parcs de Nara n'eurent bientôt plus de secret pour elle, d'autant plus que contre toute attente, elle avait pu prolonger son voyage pendant une année entière. Elle correspondait régulièrement avec son professeur resté à Himawari, et celui-ci ne manqua pas de la féliciter dès son retour pour ses observations judicieuses ainsi que ses superbes photos.

       Après ce voyage, Ayako eut comme un déclic : elle savait enfin ce à quoi elle avait envie de consacrer sa vie, et il s'agissait d'étudier  tous les êtres vivants qui l'entouraient. Elle aimait déjà beaucoup la nature auparavant, et la biologie était une des rares matières qu'elle appréciait, mais cette fois-ci elle était déterminée contre toute attente à poursuivre des études de biologie. Le changement fut radical : celle qui s'acharnait auparavant pour passer son année de justesse s'améliorait de jour en jour. Elle se montrait studieuse, passionnée, plus sociable, et même de plus en plus respectueuse des règlements. Bien qu'elle ne soit pas encore l'élève modèle dont rêvaient tous les professeurs, tous ceux qui avaient entendu parler de ses années de lycée devaient bien reconnaître que la progression était énorme, et que si elle continuait ainsi elle pourrait aller jusqu'à un Master sans problème. Et elle continua. Le jury de Master salua l'originalité de son mémoire, mais elle ne comptait pas en rester là. Une soif d'apprendre intarissable s'était éveillée en elle, et elle avait déjà une idée de thèse en tête. Convaincre les dirigeants du campus de lui permettre de faire une thèse fut chose aisée au vu de leur besoin crucial de doctorants et de ses dernières années. Elle se plongea cette fois dans le domaine de la recherche, auquel elle s'adapta plus facilement qu'aux années précédentes tant le rythme de vie semblait mieux lui convenir. Toute absorbée par ses études qu'elle était, elle dut cependant commencer à donner des cours aux élèves de lycée en échange de son financement.  Elle craignait un peu ce moment, mais elle prit finalement goût à transmettre son savoir et sa passion à des lycéens curieux d'apprendre. Certains beaucoup plus  obtus ou même franchement indifférents lui provoquaient en revanche des accès de rage qu'elle réprimait parfois à grand peine. Heureusement pour elle, elle s'occupait principalement des cours de soutien facultatifs, et apprit vite ses premières notions de pédagogie aidée de ses nouveaux collègues pour aider tous les élèves en difficulté qui s'accrochaient malgré tout à leur année, comme elle l'avait fait il n'y avait pas si longtemps que ça...

       Elle finit par prendre goût à l'enseignement, si bien qu'une fois sa thèse validée, elle décida d'occuper un poste d'enseignant-chercheur vacant depuis peu, au grand plaisir des administrateurs de l'université en raison de la difficulté à recruter des professeurs extérieurs. Sa première année de travail à temps plein allait bientôt commencer et elle allait bientôt avoir 29 ans...la fin de ses vingt glorieuses années d'insouciance pour rentrer dans le monde des trentenaires...elle n'aimait généralement pas la fin des choses qui lui plaisaient, et elle redoutait cette année car dans son esprit, beaucoup de choses y prendraient Fin.


Matsuri

Feat de l'avatar : Aozaki Touko — Kara no Kyôkai

Ton âge : un quart de siècle ! o/

Souhaites-tu rejoindre l'une des intrigues disponibles ? : pas encore...mais à voir ~

Quel est ton type de RP favori ? : bonne question...ceux qui renforcent les liens entre persos ?

Comment es-tu arrivé-e ici ? : j'ai été kidnapp//PAN

Que penses-tu du forum ? : waaaah trop beau ! *-*


Matsuri Ayako - bientôt fichée Tenor10
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Seung Shin-Jae

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Yuki
Ven 4 Aoû - 17:51
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Date d'inscription : 30/07/2017
Feat : Ryu Hyun alias Zen- Mystic messenger
Bienvenue à toi ! ~ J'aime beaucoup ton feat ** Ce que tu as écrit déjà me donne envie d'en savoir plus en tout cas ** Bon courage pour la suite ! ^^
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Matsuri Akiko

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Matsuri Akiko
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Matsuri & Kowai-sensei
Dim 17 Sep - 2:39
Messages : 24
Date d'inscription : 22/06/2017
Age du personnage : 35
Feat : Aozaki Tōko - Kara no Kyōkai
Grande nouvelle, après toute cette attente, ma fiche est enfin finie !
Merci à tous ceux qui ont patienté et Aëvan en premier, j'espère que cela en vaudra la peine ~ ♥

Merci aussi pour le petit commentaire gentil Zen, je ne voulais pas y répondre avant la fin de la fiche mais ça m'a vraiment touchée ! :)

Je m'attaque bientôt aux fiches de lien, téléphone etc pour pouvoir débuter le RP, à bientôt ~ ♥
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Howard Aëvan

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Howard Aëvan
Howard Aëvan
Poussin, Aë sucre & Jumin Howard
Dim 17 Sep - 21:25
Messages : 123
Date d'inscription : 02/08/2017
Age du personnage : 25
Feat : Re°

Tu es validée !
    Ouf ! Tu as enfin fini ta fiche et je ne regrette pas que tu aies pris autant de temps ! Ayako est un personnage original, en tant que prof elle est bien et en même temps, elle est de ce genre qui nous ferait un petit peu peur je crois (Aëvan va prendre cher haha). En tout cas, c'est très bien, je n'ai rien à redire donc je te valide ! Poussin

CE QUE TU DOIS FAIRE MAINTENANT

Tu dois recenser ton avatar ici
Tu dois nous dire où ton personnage vit ici
Et pour son travail, tu dois nous le dire ici

Et :
Si tu veux des liens, tu peux faire ta fiche ici
Tu peux communiquer par téléphone avec ceci
Tu peux demander un RP ici
Et enfin, tu peux t'inscrire à une intrigue en envoyant un post à la suite de l'intrigue que tu aimes ici

C'est tout ! Maintenant, tu peux gambader joyeusement sur le forum Poussin
Amuse-toi bien, prends du bon temps à Himawari !
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